Choisir son appareil auditif et retrouver son audition.

Dans tous les cas d’appareillage, le malentendant ne s’engage que pour un essai sans frais pour lui, mais limité dans le temps. Seul un résultat satisfaisant pour le client sera facturé à l’issu de l’équipement. La visite médicale, en tant qu’expertise, est prise en charge par l’assurance dans tous les cas. Seules d’autres actes médicaux ne rentrant pas dans le cadre de l’expertise seront à la charge du patient ou de son assurance maladie.

Les premiers pas de l’appareillage consistent en une consultation audiologique. Elle peut se dérouler chez le médecin O.R.L. expert ou chez l’audioprothésiste. Les mesures précises de votre audition vont déterminer si le déficit auditif est candidat à un appareillage correcteur. L’audioprothésiste va identifier les caractéristiques de la surdité ainsi que vos besoins spécifiques.
Ce bilan auditif est essentiel pour cibler le type d’appareil correcteur le mieux approprié pour garantir le succès de l’adaptation et la pleine satisfaction du patient sur un long terme.Toutes les explications sur les conditions et les voies administratives, de prise en charge par les différents organismes officiels sont expliqués en détail.

Suite à la demande de prestation que vous avez effectuée, l’expertise médicale est prise en charge par l’assurance AI ou AVS. La consultation chez l’audioprothésiste est offerte.

LES ÉTAPES DE L’APPAREILLAGE

  1. Dépistage de la perte auditive, (chez un audioprothésiste ou chez un médecin).
  2. Examen et bilan auditif complet (chez un audioprothésiste agréé ou chez un médecin O.R.L. expert) pour confirmer une perte auditive.
  3. Compilation d’une demande de prestations pour appareils auditifs en y précisant le médecin otorhinolaryngologiste (O.R.L.) expert pour l’audition auprès des assurances (liste à disposition auprès de l’office fédéral des assurances du canton concerné).
  4. Selon les cas, demandes auprès, des institutions telles que Pro-Sénéctute ou autre aide sociale reconnue. Mettre lien prosénectute. Ainsi que la possibilité de prise en charge par une assurance privée complémentaire.
  5. Après le rapport d’expertise médicale qui confirme l’absence de contre-indication à l’appareillage
  6. Choix d’un équipement auditif à essayer chez votre audioprothésiste agréé en fonction du déficit, des besoins sociaux professionnels, des désirs du patient et du budget possible.
  7. Séances régulières d’adaptation chez votre audioprothésiste pour, l’affinage du réglage du microprocesseur de l’aide auditive, l’apprentissage de la manipulation, l’entretien par le patient et la finalisation par des tests d’efficacité prothétique.
  8. Réponse positive de l’AI ou de l’AVS par courrier au patient.
  9. Émission des documents administratifs pour percevoir le versement des différentes prises en charges des assurances.
  10. Suivi régulier minimum une fois par année, pour le contrôle de l’audition et le maintien de la pérennité du résultat efficient de l’aide auditive par ajustage du réglage si nécessaire.

La première partie du rendez-vous consiste en, une anamnèse et un bilan audiométrique complet pour l’établissement du dossier et la mesure de la capacité auditive. Si la perte auditive est vérifiée, on se préoccupe si la demande de prestation est possible en fonction des pertes auditives mesurées.